Comment je suis devenu·e
Project Engineer

Karel Lagast souhaite avoir un impact sur la société. Depuis septembre, il a débuté chez Infrastructure en tant que Project Engineer, une fonction qui lui permet de contribuer activement à la transition énergétique en travaillant à l’extension du réseau.

« Quand j’étais petit, je rêvais de devenir astronaute, » raconte Karel. « Je suis né en 2000, donc je voyais souvent Frank De Winne à la télévision. Mais en grandissant, je me suis de plus en plus intéressé au secteur de l’énergie. Il faut dire que mes deux parents sont ingénieurs. Très tôt, notre maison était équipée de panneaux solaires et d’une pompe à chaleur, deux technologies qui ont éveillé ma curiosité. Comment fonctionnent ces appareils ? Qui est responsable du transport de l’électricité ? Que comprend un contrat avec un fournisseur d’énergie ? C’était donc logique que j’aie finalement choisi d’étudier pour devenir ingénieur industriel en électrotechnique, avec une spécialisation dans l’énergie. »

Avant même d’obtenir son diplôme en juin, Karel avait déjà commencé à postuler. « Je voulais trouver un emploi dans le secteur de l’énergie, qui est en pleine évolution. J’ai une passion pour la transition énergétique. De plus en plus d’appareils fonctionnent à l’électricité, ce qui apporte des défis aussi passionnants que complexes. Je tenais aussi à travailler dans une grande entreprise, parce qu’elles ont le plus d’impact sur la société. Et c’est tout naturellement que je me suis retrouvé chez Elia. »

Contribuer au réseau de demain

En mars 2024, Karel s’est inscrit au programme Young Graduate d’Elia. Sur 500 candidats, 30 ont été sélectionnés pour commencer dans les différents départements d’Elia. Karel faisait partie de ce groupe. « Les Young Graduates suivent de nombreuses formations au cours de leurs deux premières années et découvrent différentes fonctions au sein d’Elia. Mais j’ai eu la chance d’obtenir tout de suite un poste fixe dans le département Infrastructure, celui pour lequel j’avais postulé. »

« J’ai choisi délibérément le département Infrastructure. Le réseau d’Elia se développe rapidement et je voulais vivre ce changement de près et y jouer un rôle actif. Au sein d’Infrastructure, je visais une fonction de Project Engineer. J’aime travailler de manière concentrée et c’est justement ce que fait un Project Engineer. »

Nouvelle fonction

Le rôle de Project Engineer est relativement nouveau chez Elia. Karel explique : « Autrefois, les projets d’infrastructure étaient entièrement coordonnés par des chefs de projet. Ils supervisaient tout, de l’étude technique au suivi du chantier, en passant par la planification et le budget. Aujourd’hui, ils travaillent main dans la main avec nous, les Project Engineers. »

« En tant que Project Engineer, je suis la personne de contact pour la qualité technique d’un projet. Je suis responsable du rapport d’étude, l’ancienne “note de projet”. Ce document décrit l’avancement du projet et tous les choix réalisés. Je suis également responsable du lancement, du suivi et de la qualité des différentes études dans un projet : des études préparatoires internes aux permis environnementaux, en passant par les études détaillées et les analyses connexes, souvent en collaboration avec des partenaires externes. »

« L’avantage de cette nouvelle fonction est qu’elle allège la charge de travail des chefs de projet. Les projets sont de plus en plus nombreux et complexes, ce qui alourdit leurs responsabilités. Cette nouvelle répartition des tâches facilite aussi l’intégration des débutants comme moi. Mes tâches sont claires et je sais dans quelle direction je vais. »

Partir de zéro

Elia distingue cinq types de Project Engineers : haute tension dans les postes haute tension (SUB), basse tension (PAC), télécom (TCOM), lignes (LINE) et travaux civils (CW). Karel est spécialisé dans les postes haute tension. « Toutes les lignes et câbles à haute tension passent par les postes haute tension. Les Project Engineers Substations travaillent aussi souvent avec d’autres Project Engineers. Cela rend mon travail passionnant et varié. »

« En ce moment, je supervise six projets en Flandre orientale, Flandre occidentale et dans le Hainaut. Cela peut concerner l’extension d’un poste haute tension, un nouveau raccordement pour un client, le remplacement d’un transformateur, etc. Mon projet préféré est celui du Kluizendok à Gand. Nous y construisons entièrement un nouveau poste haute tension. Nous avons vraiment commencé de zéro, en nous demandant où ériger le bâtiment, où positionner les câbles, etc. Nous collaborons avec des bureaux d’études et des parties prenantes comme Fluvius, le gestionnaire du port et Sweco, et même avec des archéologues. »

S’inspirer auprès de collègues plus expérimentés

« Un Project Engineer ne passe pas sa journée entière derrière un écran. Je collabore avec des Designers et des Project Leaders, je visite les chantiers et je vérifie sur le terrain si les solutions fonctionnent. Je ne m’ennuie jamais ! Et ce qui rend le travail encore plus plaisant, c’est la confiance qu’on m’accorde et les nombreuses responsabilités que j’ai. Quand, grâce à un raisonnement logique, je trouve une solution efficace à un problème technique, cela me donne vraiment de l’énergie. »

« J’apprécie aussi énormément le soutien que je reçois. Je suis de nombreuses formations, en ligne ou au Elia Academy Training Center, et j’accompagne régulièrement des collègues expérimentés. Lorsque j’ai une question, je peux toujours compter sur mon équipe. Cette bonne ambiance fait que je vais chaque jour au travail avec plaisir. »

 

 

Mini-foot avec des amis

« Bien sûr, ce n’est pas toujours facile. Quand on suit six projets en même temps, il est parfois difficile de garder une vue d’ensemble. J’essaie toujours de répondre rapidement aux messages, mais ce n’est pas toujours possible à cause du grand nombre d’emails que je reçois chaque jour. La meilleure façon pour moi de me détendre, c’est de décrocher et de faire quelque chose avec des amis : aller ensemble dans un café, écouter de la musique ou jouer un match de mini-foot, par exemple. »

Quelles sont les ambitions de Karel ? « J’aimerais gérer au moins un projet entièrement de A à Z. Un tel projet dure facilement quatre ans, donc je dois faire preuve de patience ! Mais mon plus grand rêve est d’avoir un véritable impact sur la société. L’électricité est essentielle à notre mode de vie, comme nous l’avons vu récemment lors de la grande panne au Portugal et en Espagne. Elia est l’un des acteurs les plus importants du secteur de l’électricité. Je suis fier de pouvoir faire la différence ! »